Voila déjà plus de 100 jours que j’ai fait le point sur mes sentiments et impressions à l’approche de ce voyage. Un peu plus de 3 mois donc se sont écoulés depuis cette dernière note et je dois dire que j’ai le sentiment d’avoir d’avantage mûri ce projet. D’une part, avoir commencé à travailler chez LPA m’a fait prendre conscience de l’imminence du départ.

Détenir les billets, c’est également quelque chose qui me rapproche psychologiquement de cette expérience unique. Dire que ces bouts de papier vont me suivre à l’autre bout de la planète…Il ne s’agit pas de les perdre, avant ou pendant !

L’impatience me gagne, même si je sais que les trois derniers mois vont m’être d’une importance capitale dans le bouclage des derniers préparatifs…et il y en a ! A venir très prochainement : fin des vaccinations, visas, bouclage des réservations de vols et achat du matériel…rien que ça !

Mais faire le choix de partir un an loin des siens, c’est aussi ça la vraie difficulté du projet. Il y a huit mois, tout me paraissait si loin, et si je croyais en ce voyage plus que tout, mon départ me semblait encore être une chose iréelle. Loin de moi l’idée de vouloir déballer ma vie privée sur ce blog mais je paye aujourd’hui le prix d’une décision égoïste prise il y a quelques mois et c’est sans aucun doute le plus gros obstacle que j’ai rencontré jusqu’à présent…

Tu me dis de vivre ce rêve à fond, que tu es fière de moi. Tu me demandes de sourire mais voila quelques temps que la réalité me rattrape. L’ampleur qu’a pris ce projet, ce que j’en attends pour le futur, l’achat des billets…et ma détermination que tu connais font qu’aujourd’hui je ne peux plus reculer. J’étais conscient que partir aussi loin engendrerait des sacrifices, mais je n’imaginais pas ou ne voulais pas imaginer, qu’ils seraient de cette taille. Je veux que tu sois fière de moi , que la distance nous rapproche. Parce que tu restes ma raison d’être et que je veux avancer à tes côtés dans la vie, toi qui peut lire en moi après toutes ces années.

A mes amis, ma famille, il me reste 3 mois pour profiter de vous avant cette année à vadrouiller autour du globe. Le temps passe vite, j’espère qu’il me laissera malgré tout l’occasion de faire le plein de votre bonne humeur, qu’elle puisse me suivre dans les bons et les mauvais moments qui m’attendent.