Avant d’entamer ensemble la visite d’Hong-Kong, je tiens à m’excuser du manque de régularité au niveau des articles sur le blog dernièrement : il se trouve que depuis mon arrivée en Inde, le temps passé sur l’ordinateur a été extrêmement limité (même dans l’avion car je ne dors pas énormément en ce moment). Beaucoup de choses à voir, à vivre, à manger (et parfois à vomir), et surtout des amis à retrouver, dont Pierre et Eric, que je n’avais pas vu depuis plus d’un an et demi, chacun vivant à l’autre bout du globe.

Après le premier Daily Shot made in Hong-Kong, il fallait quand même vous donner un vrai aperçu de cette incroyable mégalopole. Comospolite au possible (la ville d’Hong-Kong est tout simplement un gigantesque melting-pot a elle toute seule), point de transit obligé ou optionnel en fonction des besoins du voyageur (j’y ai passé 2 jours pour faire mon visa chinois), Hong-Kong fascine ou dégoûte.

 

Hong-Kong fascine d’abord car le spectacle visuel que vous offrira vos escapades nocturnes ne vous laissera pas indifférent. Le côté lumières m’a replongé dans l’atmosphère très colorée que j’avais rencontré à Shanghai il y 2 ans. Car c’est une certitude, à Hong-Kong, on en prend plein la vue. Que vous soyez à Kowloon sur l’Avenue of Stars ou encore sur le Victoria’s Peak ou j’ai immortalisé ce time-lapse, vous aurez tout le loisir d’en prendre plein les mirettes.

Très honnêtement, je pense que 3 ou 4 jours à Hong-Kong sont largement suffisants pour en faire plus ou moins le tour. Mais pour vous expliquer le pourquoi du comment, une petite leçon geo-politique s’impose…

Hong-Kong est tout d’abord divisée en plusieurs parties : Hong-Kong Island, Kowloon, les Nouveaux Territoires et l’île de Lantau. Avec une superficie de 1104 km carré, Hong-Kong compte plus de 7 000 000 d’habitants ! Le territoire a appartenu aux Anglais depuis 1842 (il reste toujours un peu plus de 20 000 britanniques vivant sur place) mais tout bascula le 30 Juin 1997. Cette dâte marquera en effet un tournant crucial dans l’histoire d’Hong-Kong avec la rétrocession du territoire à la République Populaire de Chine par la Grande Bretagne (décision prise par Margareth Thatcher). A l’endroit ou à été célébré la cérémonie se dresse désormais une gigantesque fleur de Bauhinia que vous apercevrez sur la vidéo. Pour la petite anecdote, j’ai appris que le président Chinois Jiang Zemin aurait déclaré ce jour : « Nous voilà enfin maître sur notre propre territoire« …

L’héritage laissé sur place ? Une population fortement anglophile qui consomme, consomme et….consomme ! A noter qu’Hong-Kong dispose d’un status très particulier car il ne vous est pas nécessaire d’avoir de visa pour y entrer (durée maximum de séjour : 3 mois).

Petit entracte vidéo à présent. Moteur, action.

Il peut y être très avantageux de s’y arrêter pour faire un visa pour la Chine : en ce qui me concerne, j’ai déposé mon passeport un mardi matin pour le récupérer le lendemain à la même heure, le tout pour 400 dollars HK (soit environ 36 euros). Et cerise sur le gâteau, on est loin de la cohue de l’ambassade de Chine de Paris…

Mais Hong-Kong peut dégoûter aussi : si vous êtes agoraphobe, vous risquez de très vite vous sentir à l’étroit dans la ville. Sachez aussi que la chaleur et l’humidité risquent fortement de vous assommer dès les premières heures et qu’il va vous falloir un peu de temps à vous habituer à dégouliner de partout.

Malgré tout, il n’empêche que la multitude choses à faire sur place vous occupera bien assez l’esprit pour faire abstraction de ces petits détails. Si vous avez quelques heures devant vous, l’achat d’un billet avec la compagnie The big Bus Company (320 dollars HK) vous donne droit pendant 48 heures à une ballade via deux circuits différents (Kowloon et Hong-Kong Island). Une fois à Hong-Kong Central, vous ne pourrez rater les rabatteurs de la compagnie.

Autre immanquable, le célèbre Star Ferry qui permet de traverser la baie Victoria depuis Kowloon ou Hong-Kong Island en moins de 10 minutes est une institution, un des derniers emblèmes de la vielle époque.

Manger des noodles à Hong-Kong, c’est tellement cliché mais tellement obligatoire en même temps ! Je retiendrai deux adresses ou j’ai été très bien reçu et conseillé : le Macau Restaurant et le 96°C, tout deux situés à deux pas de la Nathan Road à Kowloon. Vous mangerez très bien pour 40 Dollars HK, soit à peine 3,6 euros. Que demande le peuple ?

Pour un peu de sérénitude au milieu de tout ce brassage perpétuel, rendez-vous à Hong-Kong Park, juste à côté du tram qui vous mènera à Victoria’s Peak. L’entrée est gratuite et vous pourrez même y observer une gigantesque volière intégrée à l’espace vert.

Vous ne pourrez bien évidemment pas non plus quitter Hong-Kong sans avoir assister à un coucher de soleil depuis le Victoria’s Peak. Si vous passez par la compagnie de bus conseillée un peu plus haut, le ticket pour le tram menant au Peak est inclu.

 

Hong-Kong by night depuis le Victoria’s Peak

Expédition incontournable à 30 minutes d’Hong-Kong, le plus grand Buddha d’Asie (26 mètres de haut) se trouve sur l’île de Lantau, qu’il vous sera possible d’atteindre soit via un bateau depuis Hong-Kong Central, soit via le métro jusqu’à la station « Tung Chung » (le plus simple). Une fois sur place, sortez de la station de métro, et marchez en direction du « Ngong Ping« , ce gigantesque téléphérique qui vous emmènera jusqu’au Buddha.

Je vous déconseille en revanche de faire l’ascension avec plus de 30 kilos de bagages sur le dos (comme ce fut mon cas), sauf si vous aimez les challenges sportifs. Chacun son truc…Moi, j’aime.

Pour faire la fête, deux options s’offrent à vous : Les ruelles derrière la Nathan Road (sur Kowloon et au niveau l’endroit ou sont concentrées la plupart des guest house) ou bien encore dans Central Hong-Kong.

Je ne suis pas resté suffisamment longtemps (et pourtant j’ai dormi exactement 4h30 en deux jours sur place histoire d’en profiter un maximum) pour vous livrer plus de bons plans, mais je laisse très volontiers la parole à ceux qui peuvent nous faire profiter de leurs expériences respectives.

Et comme d’habitude, on dit merci à Wikipédia pour les informations complémentaires.