Je vous avais laissé à Bangkok, je vous emmène à présent au coeur de Koh Phangan, suite logique de mon parcours thaïlandais…Koh Phangan, ça vous dit quelque chose ?

Pour vous rendre dans les îles du sud et ce depuis Bangkok, il vous est possible de prendre un bus, moyenné environ 700 baths, tarif qu’il vous faudra compter sans trop d’arnaque. Et c’est d’ailleurs dans ce bus que va se jouer une rencontre cruciale. Sur ma droite, deux belges qui apparemment cherchent également le « repos » des îles. Le courant passera très vite entre nous, Anne et Nastasia me font confiance, et ce sera le début de deux semaines incroyables en leur compagnie. Jon, cet anglais que j’avais rencontré à Bangkok nous rejoindra le lendemain sur Koh Phangan, en compagnie d’April, une canadienne de Vancouver et de Nick (qui nous venait lui du Danemark). Nous mettrons peu de temps à sympathiser avec nos voisins de bungalow, 4 Français : Alice, Edouard, Charles et Quentin. L’équipe était formée…

A peine arrivé sur l’île, je déniche une jeep à la location abordable (800 baths la journée, soit 17 euros) et ce sera le début d’un beau « roadtrip » dans l’île. Car à la différence de nombreux touristes que nous avons rencontré sur place, nous avons pris le temps de visiter l’île de façon quasi-intégrale.

Koh Phangan, c’est certes quelques routes goudronnées notamment sur la côte ou pullulent hôtels et resorts, mais c’est surtout une grande majorité de pistes perdues en plein milieu de la jungle : ces mêmes pistes que l’on trouve souvent dans des états vraiment pitoyables ! Je me ferai d’ailleurs une ou deux belles frayeurs sur la durée du séjour.

Car oui, pas de langue de bois, nous avons vraiment « retourné » la jeep au gré de nos expéditions, roulant (je le reconnais) de façon assez sauvage : chauffeur permanent, j’ai ainsi considérablement rentabilisé ses amortisseurs, sa tenue de route mais surtout ses 4 roues motrices !

Petite anecdote sympathique : alors que nous étions au coeur d’une des pistes les plus difficiles qu’il nous ait été donné de pratiquer, nous ferons quelques rencontres assez improbables : 2 Israëliens perdus au milieu de nul part monteront d’abord dans la jeep, suivis de près par 2 Allemands dont l’un d’eux fut victime d’un accident de scooter sous nos yeux. Le temps d’une après-midi, nos avons donc (Jon, Anne, April, Nick, Nastasia et moi-même) endossé des gilets Mondial Assistance

La fine équipe au milieu de la jungle

Lever de soleil depuis le bungalow

Venons en à présent à ce qui à rendu Koh Phangan si célèbre : ses fêtes. Le calendrier lunaire ne nous permettait pas de vivre une Full Moon, nous nous rattraperons donc sur la Half-Moon party.

La Half-Moon Party, véritable rave party en plein milieu de la jungle ou tous les excès sont permis, fut une étape obligatoire de notre passage sur l’île. Petit conseil, n’oubliez pas de prendre avec vous votre crème anti-moustique, à appliquer une fois que vous vous serez plongé dans l’ambiance, soit recouvert de peinture fluorescente. Pour 100 baths, des navettes vous emmènent au coeur de ce grand rassemblement sauvage.

Romain et Jon à l’entrée de la Half Moon

Soyons francs, il n’y à pas grand chose à faire à Koh Phangan si ce n’est se balader de plage en plage à la recherche du salon de massage le moins onéreux.

 

Jon à Ao Thong Nai Pan Noi

Côté nourriture, ce n’est pas demain la veille que vous fuirez les nouilles (ne manquez toutefois pas de tester un bon Pad thaï dans la rue), mais tout n’est pas perdu puisque les fruits de mer locaux sauront là pour vous permettre de passer d’agréables moments. Je suis pour ma part un fan inconditionnel de poissons et crustacés et tout genre, et sachez donc que les îles thailandaises vous donneront l’occasion de manger divinement pour des sommes extrêmement raisonnables.

« Je veux celle-là »

Évitez de manger dans les restaurants trop touristiques situés sur la plage (notamment à Haad Rin), et privilégiez les petits bouis-bouis perdus quelques ruelles plus loins.

Côté circulation, je recommande vivement la location d’une moto, d’un scooter voir même d’une jeep si vous êtes plusieurs, car sans moyen de locomotion sur l’île, on se sens rapidement à l’étroit, on passe à côté de pleine de choses (ou/et si on décide de se déplacer malgré tout, on fait vite le bonheur des taxis qui profitent allégrement de votre handicap).

Un logement (car c’est un point clef de votre séjour) de type bungalow se trouve aux environ de 300/700 baths (6/14 euros) la nuit pour 2 personnes (tarifs moyens que nous avons pu constater sur place). Bien évidemment, vous ne paierez pas le même prix si vous êtes face à la mer ou si vous vous retrouvez au fin fond d’un jardin (nous avons testé les deux, notamment à Koh Tao) et le prix peut facilement chuter de moitié.

Parmi tous les endroits visités sur l’île, j’en retiendrai deux ou il faudra absolument vous arrêter si vous êtes de passage sur l’île : Koh Ma et Ao Thong Nai Pan Noi sont des must.

Bienvenue au paradis