Lorsqu’on est passionné, on cherche sans cesse la nouveauté. Qu’il s’agisse de sport, de technologie, d’arts en tous genres. Le genre de recherches qui peut parfois s’avérer sans fin. Et c’est souvent tant mieux.

Pour ma part, la quête d’images toujours plus surprenantes reste sans surprise l’un des moteurs de ce blog. Pour l’heure, je n’ai plus tellement l’occasion de voyager ni de réaliser de nouvelles vidéos et pourtant, une veille continue me permet d’entretenir mon compte Vimeo.

J’avais été bluffé par quelques captures prises par Gonzague il y a quelques temps, je me suis laissé captiver par les images tournées par de véritables experts, j’ai à mon tour craqué pour un quadricopter.

Ces deux dernières semaines, j’ai eu l’occasion de tester cet appareil en survolant l’un des endroits qui m’est très cher. Que diriez-vous de vous envoler quelques instants au dessus de l’île de Ré ?

Un vol pas cher (ou du moins toujours moins cher qu’un survol en hélicoptère !) aujourd’hui à la portée de quasi n’importe quel vidéaste amateur. Des portes laissées grande ouvertes par quelques fou-furieux de l’innovation, au grand plaisir d’un nombre croissant d’apprentis pilotes.

Un stabilisateur connecté pour palier aux fortes vibrations, une GoPro 3 branché pour capturer l’instant, et il ne vous reste plus qu’à faire preuve d’audace (et oui, parfois – et sans contrôle vidéo en temps réel – le pilotage peut s’avérer très technique et périlleux) et de créativité pour réaliser vos propres vidéos.

Côté portefeuille, un investissement conséquent qui sera, j’en suis certain, vite amorti au vu des capacités de l’engin.

Bien sûr, il est encore possible de rendre le vol plus expérimental et confortable en y ajoutant quelques accessoires. Reste maintenant à savoir si vous avez assez confiance en le matériel (et en vos talents de pilote) pour risquer de tout perdre en cas de crash.

À noter également que l’utilisation de drones est réglementée. Nul doute que l’engouement provoqué par ces petites bestioles volantes parviennent à terme à nous exposer à quelques sanctions.

Je tiens à ce titre à préciser que la quasi totalité de ces images ont été tournées dans des conditions de sécurité optimales, c’est à dire soit très tôt le matin soit tard le soir. Dans les deux cas, 90% du temps sans présence humaine aux alentours ou en dessous.

On s’envoit en l’air ?