La définition du paradis n’est pas universelle. Nous avons tous un idéal qui nous est propre et aujourd’hui, j’avais envie de vous parler du mien. L’île de Ré représente beaucoup pour moi. Pas seulement parce qu’une partie de ma famille est originaire de là-bas. Non. Ce n’est pas non plus uniquement lié au fait que j’ai toujours eu la chance de m’y rendre très régulièrement et depuis ma plus tendre enfance.

Dans cet amour que je lui porte, il y a avant tout un certain nombre de rituels sacrés qui s’entremêlent depuis près de 26 ans. Une histoire de pêche, de balades en vélo, de barbecues de poisson un verre de pineau à la main, de promenades de avec mon chien sur la plage, de longues journées de windsurf avec mon père lorsque Éole est de la partie, Like a Hurricane de Neil Young ou encore l’excellent Beggar on a Beach of Gold de Mike & The Mechanics qui tournent en boucle sur le lecteur CD…

L’île (ou la presqu’île pour les puristes, c’est selon) a vu grandir ma passion pour la Mer au fil des ans et je lui dois énormément.

J’aime me rappeler le nombre incalculable de fois ou nous avons avalé les kilomètres entre Lyon et ce petit morceau de terre au large de La Rochelle. Au bout de la route, cet instant émouvant ou l’on enlève ses chaussures pour laisser ses pieds faire corps avec le sable.

Parce qu’aucune musique ne remplacera le bruit des vagues comme celui des drisses, j’ai choisi de vous offrir ce petit moment d’authenticité avec du son enregistré ce 11 Novembre 2011 à l’île de Ré (Une ovation pour mon super Zoom H4n) , mon petit coin de paradis hors saison.

N’ayez pas peur de monter le son ou mettez un casque sur les oreilles, chargez la vidéo en plein écran et laissez-vous bercer par le déferlement des vagues, véritable musique de la nature.

Une symphonie en , évidemment.