Singapour…Étape la plus au sud de mon parcours Sud-Asiatique. Je m’y rendais pour passer quelques jours en compagnie de Jean, rencontré à l’ESG. Jean travaille sur place et a donc été un guide de choix durant les cinq jours passés sur l’île située au bout de la péninsule Malaise.

Crédit photo : Wikipédia

Retenez que la République de Singapour compte officiellement 64 îles, la principale étant l’île de Singapour, ou j’ai séjourné. Si Singapour est mondialement reconnue pour sa très forte réussite économique, c’est aussi grâce à sa situation maritime très favorable. Son port est le premier mondial en terme d’exportations et de trafic maritime. Peu étonnant au final, il suffit de regarder une carte pour constater l’ouverture du pays sur le monde…

En terme d’histoire, Wikipédia nous apprend que « l’île fut baptisée Singapura (« ville du lion » en sanskrit) au XIV siècle par Parameswara (aussi connu comme Sang Nila Utama), un prince de Palembang dans le sud de l’île indonésienne de Sumatra qui se serait exilé pour refuser la suzeraineté de Majapahit après une attaque de celui-ci en 1377 « .

Dans les rues, si l’on croise beaucoup de Chinois (ils représentent la population majoritaire à près de 77%, suivis par les Malais et les Indiens), les expatriés sont également plétore. Impossible de manquer l’anglais, qui est une des langues officielles. Un jour, j’ai même eu une conversation très intéressante avec un chauffeur de taxi chinois qui avait appris par lui même l’anglais en quelques années. De sa confession, impossible de faire l’impasse sur cette langue au vu de sa clientèle quotidienne. Je confirmais donc la règle en étant entré dans son taxi.

Mon passage dans cette cité-État m’a sérieusement impressionné au niveau du « business« . La ville dort très peu, et, confirmation via les personnes rencontrées sur place, on y travaille beaucoup. Le melting-pot est si important que cela donne l’impression que tout est possible : la chance de réussir pour tous. C’est peut-être un peu caricatural, mais c’est en tout cas ce que prône Singapour, qui accueille à bras ouvert les travailleurs du monde entier.

Vous connaissez peut-être Singapour pour le côté ultra-strict de ses lois en vigueur. Ici la peine de mort est encore appliquée, et on plaisante pas sur la discipline. Dans la série « lois folkloriques« , notez qu’il est interdit de courir dans certains endroits, comme la fameuse Orchard Road qui suivra dans la vidéo. Les chewing-gum sont également interdit sur le territoire (le gouvernement autorise néanmoins la consommation de chewing-gum à vertu thérapeutique depuis 2004). Vous souhaitez vous débarrasser d’un papier à même le sol ? Vous prenez le risque de payer une amende de 200 dollars singapourien (soit l’équivalent de 100 euros) L’État peut cependant se vanter d’avoir un des taux de criminalité les plus faibles au monde (et des rues extrêmement propres).

Ce qui marque aussi à Singapour hors mis la propreté de ses rues, c’est son impressionnante verdure. La ville a beau être une véritable jungle urbaine, on retrouve le côté « green » d’Hong-Kong. Avec la différence que l’on a beaucoup moins l’impression d’étouffer à Singapour que sur l’île Chinoise, en terme d’organisation de l’espace (car oui, à Singapour, on se situe quasiment au niveau de l’équateur, il n’y a donc pas véritablement de saison, ce qui signifie 30 à 32 degrés la journée et 25 à 27 degrés la nuit toute l’année !).

Que vous conseiller sur place ?

Si vous commencez à saturer au niveau des noodles, Singapour offre un choix incroyable de cuisines internationales. Exemple à ne pas manquer : un bon tajine marocain sur Arab Street. Little India offre un petit dépaysement que je vous conseille aussi. Lau Pa Sat vous permettra de manger 24h/24.

Le Chinatown local est grand, et s’y balader est agréable. J’ai également adoré Clarke Quay, gros complexe de restaurants, bars et boites de nuit. Pour sortir, rendez-vous au Zouk. Et pour le reste…C’est à vous de voir…

Bon voyage donc si vous vous rendez à Singapour !