Ibiza est une île des Baléares dont la réputation n’est plus à faire, du moins en matière de fête et d’excentricité.

Située idéalement à moins d’une heure d’avion de Barceloneau large de Valence – et assez au sud pour pouvoir bénéficier d’un climat intéressant tout au long de l’année, elle vit ses heures les plus folles dès les premières heures de l’été.

Souvent, lorsque vous entendez prononcer le mot « Ibiza« , des noms les plus énigmatiques les uns que les autres vous viennent à l’esprit : Pacha, Space, Amnesia, Privilège. En l’occurrence, il s’agit des lieux de festivité les plus connus de l’île. Sachez pour le coup que l’île d’Ibiza compte plus d’une cinquantaine de discothèques, ce qui en fait un véritable eldorado pour le clubber à la recherche de basses profondes et de show ahurissants…

Des boites de nuit par ailleurs toutes aussi impressionnantes les unes que les autres, qui trouvent un écho à la hauteur de leurs prestations dans la surabondance de publicités sur l’île (À Ibiza, on commercialise une entrée en boîte comme on vend une place au Moulin Rouge à Paris : on mise sur le show, le luxe, l’artiste superstar aux platines). Évidemment, à 60 euros l’entrée en moyenne, je n’aurai pas pu accéder dans beaucoup d’endroits sans le fameux sésame

Mais revenons-en à l’île la plus au sud des Baléares. Curieux mélange d’une clientèle partagée entre familles et noctambules, ce petit bout de terre (572 kilomètres carrés seulement) est un lieux ou la fête, il est vrai, ne finit jamais. Mais mieux vaut vous imposer quelques règles et limites au risque de rater la partie roadtrip de votre séjour.

Car oui, je vous recommande de prendre une journée à explorer l’île ! Nous avons opté pour les scooters mais d’une façon objective, la voiture est mieux adaptée et pour cause : la montagne est assez présente au coeur de l’île et on peut perdre un temps précieux dans les montées (en revanche, si vous êtes plusieurs scooters, cela peut à la limite valoir le coup de vous tirer la bourre à 20 km/h !).

Warning : Si vous choisissez le scooter, je vous déconseille fortement l’usage des voies rapides pour des questions de sécurité (notamment la route qui relie San Atonio à Eivissa, c’est du vécu). Elles sont autorisées mais il vaut mieux prendre quelques dizaines de minutes de plus et éviter de se faire rouler dessus par un fou du volant – et dieu sait s’il y en a sur cette île ! – sur des portions qui ressemblent de très près à nos autoroutes françaises.

Pour ce qui est des recommandations et des endroits à ne pas manquer, je vous invite de toute urgence à vous perdre dans les ruelles étroites de Dalt Vila (la vieille ville – également fortifiée – d’Ibiza).

Pour ma part, ce fut au soleil couchant et de mémoire, je n’ai jamais été aussi impressionné par la charme d’une citadelle (un peu de patience et entre les murs oranges, vous apercevrez la mer. Contraste sidérant, mais pas autant que si vous avez pris le temps de vous arrêter un peu plus haut à cet endroit précis.

Notez que les taxis sont abordables que la bonne humeur est de mise. Notez également que si la fête n’est pas vraiment de votre ressort, le nord-est de l’île s’adaptera très bien à vos attentes. Notez enfin que le Croissant Show à Eivissa et le Prince à Playa Figueretas sont deux petits cafés / restaurants très abordables et non moins excellents / accueillants. Si vous êtes un aficionados de musique lounge, vous pouvez prendre le temps de vous rendre au mythique Café del Mar (ou son voisin le nom moins célèbre Café Mambo) pour savourer un coucher de soleil au rythme de set DJ très peace.

Voilà, c’est tout pour Ibiza ! Je vous écris ces quelques mots depuis Montréal ou nous sommes arrivés il y a deux jours, moins de 48 heures après notre départ d’Ibiza. Le programme ici est chargé et si vous voulez en savoir plus, n’hésitez surtout pas à vous rendre sur le site du tour du monde de la fête. D’ici quelques mois, vous pourrez également retrouver notre émission sur une chaîne du câble.

J’en profite pour passer un bonjour à Elodie (une lectrice du blog rencontrée par hasard dans la queue pour le check-in et qui a pris le même avion que moi). Magnifique coïncidence !

Également, je tiens à remercier à nouveau mes partenaires Vanguard et Sandisk pour leur soutien dans cette quête aux images.

Ces mêmes images que je vous propose de retrouver dès maintenant. Rien de bien complexe, j’ai juste cherché à trouver un compromis entre la puissance festive du lieu et son côté chillout omniprésent.

Hasta Luego amigos !