En attendant de reprendre la route avec notamment le Brésil (prochaine destination avant l’Argentine), place à un petit billet d’humeur.

Depuis mon départ, j’ai eu le privilège d’être contacté par différents médias, chacune de ces approches s’étant soldées par de contrariantes désillusions.

Dans un premier temps, le magazine Phosphore, qui préparait alors un « gros dossier de 10 pages » sur le voyage, me contacte au mois de Mars. Après un échange de mail, une journaliste m’envoie un questionnaire assez vaste. Questionnaire auquel je m’engage à répondre dans un cours délai. Mon temps est compté, mais je passerai malgré tout plusieurs heures à répondre très précisément à cette longue interview. Lorsque je renvoie un mail quelques jours plus tard en annonçant que je suis actuellement sur le point de finir les questions, je reçois une réponse me signifiant qu' » il n’est plus temps, hélas« . Du temps perdu, tout simplement, déception à la clé.

Un mois plus tard, je suis contacté cette fois çi par un journaliste d’M6, qui lui prépare un sujet pour l’émission Capital. Après un entretien téléphonique lorsque je me trouvais en Colombie, les choses sont mises au clair :  l’idée est alors pour l’équipe de Capital de partir me rejoindre en Amérique du Sud pour tourner la partie « action » du reportage (à propos de mon projet). j’attends le retour par mail du journaliste en question qui dois me confirmer et c’est chose faite : M6 me « confirme donc la réalisation du reportage » ! Me voilà donc à observer avec attention mon agenda pour que cette rencontre s’effectue dans les meilleures auspices. Suite à cet email et à près de 15 jours de silence, je relance M6 pour fixer les dates. Hélas, on me répond que « M6 a été très long à réagir« , et que le sujet a été perçu par la rédaction comme plus destiné à Zone Interdite. D’ou l’annulation du reportage.

Un problème de communication qui a mis à l’aise le journaliste autant que moi (j’avais dis à un comité restreint de mes amis que c’était confirmé). Ce n’est vraiment pas grave en soit, mais j’avoue être assez à cheval sur ce genre de principes : quand on confirme, on confirme, non ?

Je ne veux pas faire de mauvaise pub ni jeter des pierres à ces deux entités que j’apprécie fortement. J’ai été abonné il y a quelques années en arrière à Phosphore et j’ai toujours suivi assidument Capital dès que cela m’était possible (et je continue de le faire d’ailleurs). Je voudrais cependant recentrer le débat sur la crédibilité à accorder au métier de journaliste au sens large du terme. Loin de moi l’idée de généraliser, et après tout, je ne suis pas en quête de célébrité, mon lectorat (vous !) étant déjà une source de satisfaction énorme. Mais quand même, pour le principe !

Dernière petite chose, et hasard du calendrier : au moment ou je publie ces lignes, je reçois un questionnaire pour un autre magazine. Alors, info ou intox ? Les paris sont ouverts !