Kathmandu (काठमाडौं en nepâlî), le début de notre aventure népalaise.

Un peu éprouvé par ces 3 semaines et demi passées à sillonner l’Inde, nous nous étions fixé pour objectif de décompresser un peu dans cette ville, devenue célèbre dans les années 60 comme destination favorite des voyages hippies, juste avant de partir en trek.

Kathmandu et son million d’habitants

J’arrivais donc tout droit de Chennai pour rejoindre Eric, Aymar et Rohan arrivés la veille. Une fois acquitté de 25 dollars pour obtenir mon visa touriste de 15 jours, j’étais parti en taxi direction le centre, ou il faut le dire, je ne faisais pas vraiment le malin avec mes bagages et mon épaule encore en sale état.

Première constatation qui m’avait déjà frappé dans l’avion : tout est très vert autour de la ville. Certains de ces paysages montagneux étant d’ailleurs très proches de ce que j’avais pu voir lors de mon arrivée en Colombie. Un peu d’air après la pollution et la saleté de l’Inde…

Un peu d’air ? Pas tant que ça en fait ! A l’instar de la ville de Mexico (rappelez-vous) Kathmandu se situe dans une cuvette, entourée de montagnes, et il est très difficile pour la pollution émise par les voitures et les usines de trouver un échappatoire…En clair, pour prendre vraiment une grosse bouffée d’air, il nous faudra attendre de partir en trekking aux abords de l’Anapurna

Kathmandu, ou l’endroit des retrouvailles avec Céline, cette suissesse que j’avais rencontré au fin fond du Québec en Décembre dernier (vous vous rappelez peut-être l’avoir vu sur la vidéo de Tadoussac ou encore des chiens de traineaux). Baroudeuse éternelle, elle était cette fois-çi sur la route depuis l’Inde avec Alex, un ami à elle également issu du pays du chocolat. Quelques jours très sympas passés en leur compagnie.

Sur place, je vous recommande vivement de vous laisser prendre au jeux de ces ruelles infinies, au coeur desquelles il est très facile de se perdre. N’hésitez pas à aller savourer un bon thé au gré de vos rencontres (je n’ai jamais été un grand amateur de thé, mais je dois dire que l’Inde, le Népal et l’Asie en général ont réussi à me convertir).

En plein centre de la ville, Durbar Square est un must (vous l’apercevrez à deux reprises sur le film, notamment durant la scène de la cérémonie religieuse dédiée au Lord Indra – festival durant lequel Hindous et Bouddhistes s’unissent dans la fête – Plus d’informations ici) , tout comme le temple de Buddhanath (d’ailleurs sachez le, il y a moyen d’éviter de payer l’entrée surtaxée en passant par les petites rues autour…) , sans oublier Monkey Temple situé en hauteur et ou le nombre de singes est bien largement supérieur au nombre de visiteurs !

 

Gros highlight de Kathmandu à mon sens : la citée de Bhaktapur, située à un peu plus d’une dizaine de kilomètres de la ville (A retenir : la vallée de Kathmandu est composée de trois villes principales : Kathmandu, Patan et Bhaktapur) Fait intéressant, la plupart des personnes agées sur place ne comprennent pas le nepâlî, pourtant langue officielle du pays. Il parlent le newari, « le plus pur que l’on puisse trouver au Népal » selon Wikipédia.

Au centre de la ville, le temple Nyatapola impose par sa taille, vous l’apercevrez dans la vidéo.Aussi et d’une manière générale à Kathmandu, sortez au plus vite du quartier de Thamel, extrêmement touristique et perverti par des vendeurs qui font tout pour s’en mettre plein les poches (comme en Inde d’ailleurs, lors d’achats, ne pas hésitez à fixer votre prix très fermement et à partir si vous n’êtes pas satisfait). Cependant, y rester pour la nuit à ses avantages, puisqu’on se trouve au coeur de la ville et que l’on rencontre un certain nombre de voyageurs.

A Kathmandu, ne ratez pas non plus les fameux momos tibétains, sorte de raviolis fourrés à la viande, que l’on achète pour une bouchée de pain. L’expérience nous prouvera d’ailleurs que c’est souvent dans les endroits les moins hygiéniques qu’ils sont les meilleurs.

A vous de vous faire votre propre expérience !

Lors de notre première soirée dans la ville, mes amis et moi-même avons eu la chance de faire la rencontre de Norman, ce jeune népalais de 19 ans que nous avons pris sous notre aile l’espace de notre séjour dans son joli pays. Plus qu’un simple guide, c’est vite devenu un véritable ami. Et si jamais vous prévoyez de vous rendre dans le coin, c’est avec plaisir que je pourrais vous mettre en contact avec lui. N’hésitez donc pas à me contacter !

Voila…Je souffle la bougie d’un an de voyage aujourd’hui et lorsque vous lirez ces lignes, mon avion s’envolera (à la minute près, c’est à dire 16h05 heure finlandaise, s’il n’y a pas de retard) de l’aéroport d’Helsinki-Vantaa. Je me poserai à Paris vers 18h00, heure locale.

Amis parisiens, je vous rappelle d’ailleurs que je vous donne rendez-vous au Favela Chic ce soir, 18 rue du faubourg du Temple dans le 11ème, sur les coups de 23h15, le temps que nous finissions de manger…

– UPDATE IMPORTANT – Mon vol de ce soir a été retardé de 2h30. Le rendez-vous à l’aéroport est donc annulé et je vous donne rendez-vous au Favela Chic vers 23h30.

This is the end…

Et pour prolonger le plaisir, vous pouvez à présent retrouver un extrait du film de mon tour du monde, appelé Backpacker, à propos de la ville de Katmandu.